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Commission Développement durable ; focus sur le climat

Par Marianne VIREMOUNEIX, publié le vendredi 28 novembre 2025 19:27 - Mis à jour le lundi 1 décembre 2025 15:49
Le 21 novembre, la commission Développement durable s'est réunie au collège Théodor Monod de Clarensac pour une journée largement dédiée au climat, aux raisons de son dérèglement et à quelques solutions... Lesquelles serions nous prêts à adopter ?

Ce compte-rendu de réunion a été rédigé par Célian et Islam (que nous remercions d'avoir été volontaires et si efficaces !) et complété par l'équipe.

En cette journée du 21 novembre, nous sommes rendus au collège de Clarensac. Tous les membres de la commission Développement durable étaient présents pour pour cette réunion consacrée principalement à la question du climat.

Après le petit-déjeuner, nous nous sommes "mis en jambe" avec une activité ludique : un quiz que certains d’entre nous avaient élaboré pour le Forum des enfants, le 5 novembre au Pont du Gard. Forum au cours duquel le CDJ proposait cette année des animations et des extraits de ses projets aux jeunes visiteurs. Nous avons donc proposé ce quiz à l’ensemble de nos camarades. On devait buzzer par équipe, c'était sympa.

Nous avons ensuite revu les catégories des actions répertoriées sur le site l’Invent'Terre pour des collèges plus verts. Ces catégories correspondent aux grands enjeux de transition écologique auxquels nous allons essayer de sensibiliser les collégiens à travers des affiches et des quiz :

  1. Consommer de manière responsable
  2. Réduire, réutiliser, recycler
  3. Respecter la biodiversité
  4. S’adapter au changement climatique
  5. Se déplacer sans polluer
  6. Préserver les ressources naturelles
  7. S’engager, sensibiliser

Nous avons continué la matinée en parlant de climat avec Florian Messador, référent scientifique de notre commission et membre de l’association « Nîmes en transition ». Nous avons échangé sur les activités anthropiques, c’est-à-dire faites par l’Homme, qui causent le réchauffement climatique parce qu’elles émettent énormément de Gaz à Effet de Serre (GES) :

  • les transports qui représentent un tiers des émissions de GES en France du fait de la combustion d’énergies fossiles,
  • l'industrie, par exemple la production de ciment,
  • l'agriculture et l'élevage, 
  • les activités numériques (comme le fait de regarder des vidéos en streaming !)

Ce réchauffement climatique a pour effet de créer ou d’amplifier diverses catastrophes écologiques, telles que les canicules, les sécheresses, la montée des eaux, les cyclones, les tsunamis. Il a aussi pour conséquence d’acidifier les océans, ce qui a déjà détruit tous les coraux et impacte les planctons et ainsi, au final, la chaîne alimentaire.

On avait appris en Histoire que le c'était au moment de la Révolution industrielle qu'un basculement s'était opéré. Depuis, la température a augmenté de 1,5 °C.  L'objectif des COP, la réunion annuelle des États pour fixer les objectifs environnementaux mondiaux (dont la 30e se tenait à ce moment-là au Brésil) est de ne pas dépasser les 2 °C.

Après cette matinée bien remplie, on avait hâte de prendre le déjeuner (pommes de terre accompagnées au choix de colin à la tomate ou de bœuf sauce et carottes) au restaurant scolaire de Luz et Maël, les élus CDJ du collège.

Des devoirs pour la prochaine fois

L’après-midi, comme dans les petites classes ;-), on a commencé par noter les "devoirs" (au CDJ, on dit "la mission") pour la prochaine rencontre : imaginer une question de quiz pour chacun des 7 grands enjeux écologiques. On nous a chaudement recommandé d'essayer d'associer les éco-délégués et le/la référent·e EDD de notre collège à cette réflexion.

 

Un puzzle pour réduire son empreinte carbone

Nous avons enfin pu passer à l'événement de la journée, l'atelier qu'était venu nous proposer, Jacques Sarda, co-président de l’association « Nîmes en transition ». Jacques a l'habitude de proposer aux jeunes auprès de qui il intervient, le Puzzle des Solutions Individuelles.

Par groupe de 4, nous devions compléter un plateau constitué de 100 cases avec différentes pièces de puzzle représentant des activités émettrices de CO2 :

  1. Le logement
  2. Le transport, 
  3. La consommation 
  4. L'alimentation.

Chaque case représente 100 kg d’émission de CO2 donc, au total, le plateau de jeu représente les 10 tonnes d’émission carbone qu'un français "moyen" émet chaque année. 

Le jeu se déroule en deux temps : 

1re étape du jeu : placer toutes nos pièces de puzzle sur le plateau (en "mode Tetris" pour qu’elles rentrent toutes). Cela permet de se rendre compte des ordres de grandeur. Nous avons par exemple été étonnés de la place que prenait l'alimentation sur ce plateau !

 

 

2e étape : Une fois nos 10 tonnes de CO2 placées, il s'agissait d'essayer de réduire cette empreinte carbone (c'est à dire ses émissions de GES) par deux ! Pour cela, nous devions miser sur des actions, au choix. Les actions n'ont pas toutes le même coût et surtout ne sont pas toutes aussi porteuses. Et nous ne pouvons miser indéfiniment.

Exemples : 

  • Est-il plus efficace pour réduire l'empreinte carbone de son habitation de faire des travaux d'isolation ou de prendre un colocataire ? 
  • Combien de tonnes de CO2 économise-t-on si on choisit de prendre le train pour les trajets de plus de 80 km ?

Durant le jeu, nous avons également parlé des limites planétaires, mais aussi des besoins sociaux et vitaux. Les émissions de CO2 n'impactent pas toutes les populations de la même façon, notamment selon leur lieu de vie. 

Idées reçues VS vraies bonnes idées 

Le serious game Puzzle Climat permet de prendre conscience de l'impact de l'Homme sur la planète, et de déconstruire un bon nombre d'idées reçues sur ce qu'il est le plus important de faire. 

Certains de nos animateurs eux-mêmes croyaient que supprimer ses emails au fur et à mesure était une action à privilégier, mais en fait, à moins que le mail soit très lourd, ça ne pèse pas tant que ça dans le bilan carbone. Beaucoup moins que l'IA en tous cas !

A la fin de l'activité, Jacques Sarda nous a demandé laquelle des actions de réduction de notre empreinte carbone nous paraissait la plus facile ou la plus difficile à réaliser. 

Pour beaucoup d'entre nous, arrêter de manger de la viande, même si l'on sait le poids de l'élevage dans le bilan carbone, parait très difficile. 
Pour d'autres ce serait d'acheter moins de vêtements ou des vêtements de seconde main.

En revanche, on est tous assez partants pour prendre nos vélos pour les trajets courts !