Commission citoyenneté du CDJ : un jeu c'est beaucoup de travail !
Ce compte-rendu a été complété par l'équipe à partir de propositions de Valentin que nous remercions pour son implication !
Jeudi 4 décembre, la commission Citoyenneté du CDJ s’est réunie au collège La Gardonnenque à Brignon. Ce collège est celui de Mathieu et de Lily Tess, les délégués du canton de Quissac.
Toute la réunion s’est déroulée au CDI que le collège avait spécialement réservé pour nous pour pour l’occasion.
Nous y avons été très bien accueillis par Mme Monchy, la documentaliste du collège qui est restée avec nous toute la journée et a eu un regard et des idées très précieuses pour l’élaboration du jeu, la recherche de nouvelles questions, etc.
Pour cette nouvelle journée de travail et de test du prototype de notre jeu, nous étions aussi accompagnés par Marjorie et Yoan, des agents du Conseil départemental qui participent avec nous et avec l’équipe de coordination du CDJ, à la réalisation de ce serious game.
Nous avons commencé par présenter au groupe les questions que nous devions imaginer pour cette réunion :
- de nouvelles questions de culture citoyenne,
- de nouveaux défis créatifs,
- et des situations du quotidien qui pourraient être contrées par une ressource démocratique.
Toutes ces propositions devaient être liées aux causes personnelles dans lesquelles les joueurs vont devoir montrer qu'ils sont investis :
- l'égalité femmes-hommes,
- l'inclusion,
- la solidarité contre la précarité,
- la protection de l'enfance,
- le développement durable,
- le bien-être animal.
En effet, si l’objectif n° 1 de notre jeu est de collecter des piliers de la démocratie (tels des camemberts au Trivial poursuit), chaque joueur se verra aussi attribuer une cause personnelle qu’il aura à défendre au cours de son parcours citoyen. Pour servir au mieux sa cause, il devra chercher à s’associer à un joueur ayant la même que lui.
Ce qui devrait nous permettre de vérifier le fameux adage :
« Seul on va plus vite,
ensemble on va plus loin ! »
(et, en l’occurrence, avec plus de points !)
Ateliers créations de questions/ compréhension des règles du jeu
Nous avons ensuite été divisés en deux groupes :
- le premier était chargé de relire les règles du jeu avec Yoann et Marjorie et de proposer d’éventuelles modifications pour les clarifier. Il s’agissait également de vérifier que les précisions apportées par l’équipe, suite à nos précédentes propositions, telles celle d’attribuer à un joueur le rôle de « l’imposteur » plutôt qu’une cause, soient bien comprises.
- le second groupe a travaillé avec Marianne et Saba à rechercher de nouvelles situations négatives qu’ une « ressource démocratique » pourrait permettre de contrer (un peu sur le principe d’une carte anti crevaison au jeu des 1000 bornes).
Exemple : Quelle(s) ressource(s) peuvent permettre à un citoyen de lutter contre la désinformation ? Le pluralisme et l’indépendance des médias, l’ARCOM, un site de vérification de l’information…
Ces ressources démocratiques pourront être aussi bien des corps de métiers (forces de l’ordre, soignants, enseignants, chercheurs et scientifiques…) que des lois (contre la discrimination par exemple), des dispositifs (la sécurité sociale, mais aussi, à l’intérieur de nos établissements le programme Phare) ou des grands principes démocratiques (le vote, le pluralisme politique...)
Jouer en conditions (presque) réelles
L’après-midi, nous avons testé un prototype « amélioré » de notre jeu en conditions réelles. Marjorie avait préparé de vraies boîtes de jeu avec tout ce qu’elles contiendraient : un grand plateau, 2 dés (un pour avancer, un pour indiquer le nombre de points gagnés), un sablier, des pions, les piliers et bien sûr les cartes : cartes « Défis créatifs », « Culture citoyenne », « Situations », « Bonus/Malus », ainsi que les « Ressources » rassemblées dans une boîte (telle une boîte à outils).
Notre jeu étant notamment destiné à un usage au collège, nous l’avons testé à la fois en grand groupe (12 joueurs) et à 4 joueurs, les règles variant en fonction du nombre de participants.
C’est en testant et retestant des versions successives du jeu que nous pouvons nous rendre compte des points faibles et de ce qui peut être amélioré. Jouer à 12 par exemple est extrêmement long, mais jouer à 4 ne permet pas de s’associer à quelqu’un ayant la même cause que nous.
Nous avons donc opté pour le fait de jouer en binôme au-delà de 6 joueurs.
Les occasions de s’associer ou de remporter des piliers devront également être plus nombreuses.
Tout ceci afin que la durée du jeu ne dépasse par 45 minutes, à 1 heure maximum.
Redez-vous en 2026 !
La prochaine réunion de notre commission est prévue le jeudi 29 janvier 2026, au collège Bernard de Ventadour à Bagnols-sur-Cèze, chez Paul et Julie.
Mais d’ici là, chacun de nous s’est engagé à inventer de nouvelles questions ! Dans un jeu de Trivial Poursuit, il y en a 2400 !
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